Assurance vie et assurance décès, leurs appellations qui se ressemblent prêtent généralement à confusion. Cependant, il s’agit de deux contrats d’assurance qui diffèrent sur quelques points. Ceux-ci concernent surtout l’origine de la somme versée, le bénéficiaire et la nature du contrat. Voici le point sur la différence entre assurance vie et assurance décès.
Assurance vie et assurance décès : les principes
Assurance vie
Plébiscitée par bon nombre de gens, l’assurance vie vise avant tout la constitution d’une épargne pour l’avenir. S’apparentant à un placement financier, elle permet de faire fructifier vos épargnes via le versement d’un capital unique ou de diverses primes périodiques sur des fonds de placement diversifiés.
Concrètement, elle vous permet de créer un petit pécule exempt d’imposition lorsque vous ne le touchez pas encore. Bien évidemment, vous pouvez disposer à tout moment des sommes épargnées avec les produits générés. Aussi, les sommes que vous léguez via votre assurance vie ne sont pas considérées dans votre actif successoral.
Assurance décès
Le principe de l’assurance décès est avant tout de protéger vos proches financièrement. Il s’agit d’une assurance de prévoyance où vous versez des primes qui profiteront à un ou des bénéficiaires de votre choix à votre disparition. La somme perçue, un capital décès ou une rente, permettra ainsi de préserver le (les) bénéficiaire(s) des conséquences matérielles et financières de votre décès.
L’assurance décès est ainsi à différencier de l’assurance obsèques qui se limite uniquement aux prestations relatives aux funérailles. Par ailleurs, il vous revient, en tant que souscripteur à l’assurance décès, de déterminer la somme à transmettre au bénéficiaire et les modalités de versement.
Points communs entre assurance vie et assurance décès
Bien qu’elles profitent à différents bénéficiaires, l’assurance vie et l’assurance décès présentent quelques similitudes :
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elles présentent une solution judicieuse pour transmettre un capital à ses proches tout en profitant d’un avantage fiscal avéré ;
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dans une clause dédiée, vous pouvez choisir le(s) bénéficiaire(s) en toute liberté ;
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l’assurance décès et l’assurance vie en cas de décès de l’assuré sont soumises à la même fiscalité ;
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vous pouvez choisir de verser le capital en totalité ou sous forme de rentes.
Notons également que ces deux assurances peuvent être complémentaires. Et qu’il peut être judicieux de souscrire à la fois à l’assurance vie et à l’assurance décès pour assurer une bonne couverture à vos proches ou à vous-même.
Atouts et limites respectifs de l’assurance vie et l’assurance décès
L’assurance vie et l’assurance décès présentent chacun des avantages intéressants, mais aussi des limites à considérer avant de réaliser la souscription.
L’assurance vie se caractérise par :
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un abattement des droits de succession de 152 000 € par bénéficiaire. Celui-ci est illimité si le bénéficiaire est le conjoint de la personne assurée.
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Une réduction de la fiscalité sur les rachats d’assurance si votre contrat a plus de 8 ans ;
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La non-soumission à l’impôt sur le revenu des intérêts générés par le capital investi ;
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La souplesse des versements sur le contrat qui vous permet de choisir un versement unique ou des versements réguliers au montant de votre choix.
Pour ce qui est de l’assurance décès, sachez qu’elle peut également assurer une couverture en cas d’invalidité ou d’incapacité de travail, voire de perte d’emploi. Par ailleurs, elle permet aussi de verser le capital sous forme de rentes régulières afin d’assurer la scolarité des enfants. De plus, le bénéficiaire de l’assurance décès n’est pas obligatoirement un membre de la famille de l’assurer.
La limite de l’assurance décès repose essentiellement sur le fait que les cotisations sont versées à fonds perdus. Impossible donc de les récupérer si vous résiliez le contrat ou lorsque l’âge limite est atteint. De plus, l’assuré est obligé de réaliser des examens de santé avant de souscrire à une assurance décès à partir d’un certain âge. Et le montant des cotisations augmente avec l’âge du souscripteur.
Et pour les contrats d’assurance vie, vous devez tenir compte des frais de gestion appliqués.